La sophrologie appliquée

SOS, PHREN, LOGOS, la sophrologie est l’étude de la conscience en harmonie. Ainsi présentée cela en dit beaucoup, presque trop. Comment appréhender la Conscience ? Qu’est-ce que l’Harmonie ? En relation avec qui ou avec quoi ?

Il existe de nombreuses écoles de sophrologie, chacune est singulière. La théorie présente à minima l’enveloppe musculo-squelettique, le système nerveux et le métabolisme de l’individu. Elle décrit aussi les liens psychosomatiques existants (dimension psycho-affective du corps mental et émotionnel). Ce « tout » forme une trinité qui sert de fil rouge aux exercices psycho-corporels explorés dans la pratique.

La respiration, la relaxation et la visualisation sont un tronc commun à toutes ces écoles, avec des techniques de gestion du stress fiables et transposables en toutes situations. C’est la raison pour laquelle je parle ici de discipline « appliquée ».

En ce qui concerne la Conscience, je l’aborde avec la phénoménologie des sens et invite mes apprenants à développer une pratique réflexive. Quant à l’Harmonie, elle questionne le cadre de référence avec lequel elle entre le plus en résonance.

Personnellement je perçois derrière l’idée d’Harmonie les notions d’un esthétisme haut en couleur, d’une symétrie relationnelle élégante, d’un chant lumineux, d’une joyeuse partition parsemée de contre-temps parfumés…

Et vous, comment percevez-vous l’harmonie ?

Andragogie et pédagogie active

Quand on apprend tout seul à jouer au piano, c’est de la pédagogie active. De nouvelles compétences sont acquises, seul face à son instrument. Dès lors, si un professeur entre dans l’équation et les prend en compte dans sa stratégie de progression, c’est de l’andragogie.

Comme le terme n’est pas très évocateur, nous parlons tous de « pédagogie ». Gardons à l’esprit que l’apprenant adulte n’est pas une « feuille vierge ».

Une stratégie gagnante s’intéresse donc à l’individu. Elle respecte ses acquis, ses singularités cognitives (différents profils d’apprenants) et le type de compétences recherchées.

Une pédagogie frontale par exemple est parfaite pour inculquer des savoirs disciplinaires (histoire, lois, sciences) : le maître sait, l’élève écoute. Nous parlons ici d’enseigner ou « instruire ».

Une pédagogie latérale pour sa part est idéale pour montrer des techniques et transmettre des savoir-faire : l’artisan fait, l’apprenti reproduit. Nous parlons ici de former ou « modeler ».

Cela dit, seule une pédagogie active est efficiente en ce qui concerne les compétences de savoir-être : l’individu doit être en première ligne, comme dans la vraie vie. Nous touchons ici au développement personnel, à ne pas confondre avec les compétences de « savoir-faire relationnel » de nos écoles de commerce. Tout le paradoxe est là : « connais-toi toi-même » !